Site icon Brice

La course au bureau virtuel

Dépassé, l’e-mail ? Avec la montée en puissance des réseaux sociaux qui veulent, à l’image de Facebook, devenir les systèmes d’exploitation du web, on serait tenté de le croire. Pourtant, le courrier électronique continue de rencontrer les suffrages des internautes. Une récente étude de Microsoft pointait ainsi récemment que l’e-mail reste un canal privilégié lorsqu’il s’agit d’envoyer une missive avec un caractère officiel, alors que les réseaux sociaux demeurent des plates-formes réservées avant tout aux loisirs et à la vie privée. De fait, la même enquête relevait que les utilisateurs ont seulement 50% de contacts communs à leur compte de messagerie et à celui sur les réseaux sociaux.

Dans ce contexte, pas étonnant que les grands acteurs du web continuent de se livrer une compétition acharnée pour proposer la meilleure suite d’outils qui permettra de gérer efficacement sa vie quotidienne. Ce qui veut dire partager son calendrier avec ses collègues et proches, organiser le contenu de sa boîte de réception, garder un coup d’œil sur les tâches à accomplir, stocker des documents pour pouvoir les consulter à tout moment…

Sur ce marché, on retrouve tous les géants de l’Internet :

Mais on rencontre aussi des acteurs de format plus réduit :

Sur ce marché extrêmement compétitif, toutes ces entreprises innovent en permanence afin de proposer l’expérience la plus fluide et la plus souple possible aux utilisateurs. Un service à la pointe doit offrir par exemple ActiveSync, protocole conçu par Microsoft en 1996 et qui permet de synchroniser les informations (calendrier, tâches, messages…) entre le mobile et votre ordinateur. Outre Microsoft, Google et Apple ont eux aussi opté pour ce standard. Ils seront bientôt rejoints par ContactOffice.

L’enjeu sous-jacent de cette lutte est immense : être la référence des particuliers et des PME dans le domaine du cloud computing (littéralement l’informatique dans les nuages), ce mouvement de fond qui voit des milliers d’applications se transférer vers de gigantesques centres de données où les logiciels sont désormais disponibles à la demande, comme l’eau ou l’électricité.

Dans ce nouveau paysage, une question reste ouverte : qui sera le maître des données dans les nuages ?

Exit mobile version